Jeudi, Vendredi, samedi, Dimanche de Pâques: pourquoi un TRI-duum?
Une explication sur la page Facebook ‘Eglise Catholique en Isère’ le 30 mars: le samedi (en dehors de la Vigile Pascale dans la nuit de samedi à dimanche) ‘ne compte pas’.
Le 𝐬𝐚𝐦𝐞𝐝𝐢 𝐬𝐚𝐢𝐧𝐭 est souvent le jour « oublié » dans la liturgie et la plupart du temps on s’attèle plutôt à préparer la veillée pascale. Aucune messe n’est célébrée. Ce n’est pas un jour de lamentations et de deuil mais le jour d’un silence aimant.
𝐔𝐧 𝐬𝐢𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐚𝐢𝐦𝐚𝐧𝐭 ?
« Le Samedi saint, l’Église demeure auprès du tombeau de son Seigneur. Elle médite la passion et la mort du Christ, ainsi que sa descente au séjour des morts, en attendant sa résurrection dans le jeûne et la prière. » Ces quelques lignes du Missel romain nous donne le sens du Samedi saint.
𝐃𝐞𝐮𝐱 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 « 𝐚𝐥𝐢𝐭𝐮𝐫𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 »
Entre la célébration eucharistique du Jeudi saint et celle de la nuit de Pâques, l’Église ne célèbre pas l’eucharistie. Il y a donc deux jours aliturgiques au sens où l’on donne le nom de « liturgie » uniquement à la célébration eucharistique (la Divine liturgie comme l’appellent les Orientaux), mais ce ne sont pas deux jours sans liturgie, car l’Église prie, elle se rassemble pour former le corps du Christ en prière.
𝐀𝐯𝐞𝐜 𝐌𝐚𝐫𝐢𝐞
L’Église passe ce grand sabbat tout près de Marie, méditant sur les souffrances du Christ, sa mort et son ensevelissement, dans une espérance invincible.